Paris le 18 février 2025
Handicap et accession à la propriété : des solutions existent !
Beaucoup de locataires en situation de handicap ignorent qu’ils pourraient devenir propriétaires. Pourtant, l’achat d’un logement permet souvent d’accéder à un cadre de vie plus adapté, offrant plus de confort et d’autonomie.
L’un des principaux freins ? Le financement.
Pourtant, une simple étude de faisabilité auprès de sa banque ou d’un courtier en financement permet d’évaluer son éligibilité et de lever les doutes.
Faire le point sur sa capacité d’emprunt
Avant de se lancer dans la recherche d’un bien immobilier, il est essentiel d’évaluer sa capacité d’emprunt. Contrairement aux idées reçues, les banques peuvent accorder des prêts aux personnes en situation de handicap, notamment grâce à des dispositifs spécifiques ou des aménagements des conditions de crédit.
L’étape clé ? Prendre rendez-vous avec un conseiller bancaire ou, mieux encore, avec un courtier en financement.
Quelles conditions en 2025 pour devenir propriétaire ?
En 2025, les conditions minimales pour obtenir un prêt immobilier en France sont les suivantes :
- Stabilité professionnelle : Les établissements prêteurs exigent généralement une situation professionnelle stable, telle qu’un contrat à durée indéterminée (CDI) ou une ancienneté significative pour les travailleurs indépendants.
- Capacité d’endettement : Le taux d’endettement maximal recommandé est de 35 % des revenus nets mensuels, incluant la nouvelle mensualité de prêt.
- Apport personnel : Un apport personnel représentant au moins 10 % du montant total de l’achat est souvent requis pour couvrir les frais annexes (notaire, garanties, etc.).
- Historique bancaire sain : Une gestion rigoureuse de vos comptes, sans incidents de paiement, est essentielle pour rassurer les prêteurs.
- Âge de l’emprunteur : Les banques considèrent l’âge, veillant à ce que le prêt soit remboursé avant un certain âge limite, généralement 70 à 75 ans.
En 2025, le contexte est favorable aux emprunteurs : les taux d’intérêt des crédits immobiliers ont baissé, atteignant environ 3 % sur 20 ans. De plus, les banques assouplissent leurs conditions d’octroi, proposant des offres attractives pour attirer de nouveaux clients.
Le rôle du courtier en financement : un allié précieux
Le courtier en financement est un intermédiaire entre l’emprunteur et les banques. Son rôle est d’accompagner les futurs acheteurs dans la recherche du meilleur financement possible.
Voici comment il intervient :
- Analyse du profil financier : Le courtier évalue la situation financière du demandeur (revenus, charges, capacité d’endettement, aides potentielles).
- Montage du dossier de prêt : Il optimise le dossier pour maximiser les chances d’obtenir un prêt avantageux.
- Négociation avec les banques : Grâce à son réseau et son expertise, il peut obtenir des conditions plus favorables (taux d’intérêt, assurance emprunteur, durée de remboursement).
- Accompagnement jusqu’à la signature : Il suit le dossier jusqu’à l’obtention de l’offre de prêt et s’assure que toutes les conditions sont remplies.
Comment sont rémunérés les courtiers et les banques ?
Lorsqu’un dossier de crédit est accordé, plusieurs acteurs sont rémunérés :
- Les banques : Elles se rémunèrent principalement via les intérêts du prêt immobilier ainsi que les frais de dossier (généralement entre 500 et 1 500 €).
- Les courtiers en financement : Leur rémunération provient de deux sources :
- Une commission versée par la banque (généralement 1 % du montant emprunté, plafonnée selon les établissements).
- Des honoraires payés par l’emprunteur (en moyenne entre 1 000 et 2 500 €, selon la complexité du dossier). Ces frais ne sont dus que si le financement est obtenu.
Faire appel à un courtier permet donc d’obtenir de meilleures conditions de prêt sans forcément engendrer de coûts supplémentaires, puisque sa commission bancaire est incluse dans le montage du crédit.
L’assurance emprunteur : un enjeu clé pour les personnes en situation de handicap
L’assurance crédit est souvent une barrière pour les emprunteurs en situation de handicap, car certaines pathologies peuvent entraîner des surprimes ou des exclusions de garanties. Heureusement, plusieurs dispositifs existent :
- La convention AERAS (S’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) permet d’accéder plus facilement à une assurance emprunteur malgré des antécédents médicaux.
- Les offres alternatives : Certains courtiers spécialisés proposent des contrats d’assurance adaptés, évitant ainsi les refus systématiques des assurances classiques.
Pourquoi se faire accompagner ?
L’accession à la propriété pour une personne en situation de handicap est un projet réalisable, à condition d’être bien accompagné. Faire appel à un courtier en financement permet non seulement d’optimiser ses chances d’obtenir un prêt, mais aussi de bénéficier de conditions adaptées à sa situation.
Les PIES : un accompagnement global pour sécuriser votre projet
Chez Les PIES, nous savons que chaque projet immobilier commence par une étude de faisabilité financière. C’est pourquoi nous travaillons avec des courtiers, capables d’évaluer précisément votre capacité d’emprunt et d’identifier les meilleures solutions de financement et d’assurance.
Avant même d’entamer la recherche d’un logement, nous nous assurons que votre projet est viable, afin d’avancer sereinement vers l’accession à la propriété.
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